1. Avec l‘aide d‘Unitec, son bureau de transfert de technologie, un accord a été conclu avec la start–up Ayanda Biosystems pour développer un kit miniature détectant ces BARD1 tronquées. «Leur expression est fortement élevée dans le cytoplasme des cellules cancéreuses et détectable dans le sang», explique Irmgard Irminger–Finger. «Nous allons finaliser nos tests l‘année prochaine afin de présenter un kit qui présente un taux de faux positif le plus bas possible et pouvant détecter un cancer du sein ou de l‘ovaire de mani';re précoce pour un traitement plus rapide et efficace.

2. Jusqu‘ŕ maintenant, les chercheurs ne disposaient que d‘une approche limitée pour répondre ŕ ce type de question, en raison du manque d‘outils d‘analyse adéquats. «Etant donné que nos recherches se concentrent sur les différentes structures du noyau et leur fonction, nous voulions pouvoir ôter des protéines ciblées de ce compartiment afin d‘en évaluer les conséquences», explique le professeur Ulrich Laemmli, membre du Pôle Frontiers in Genetics basé ŕ l‘Université de Gen';ve (UNIGE). Son groupe, qui vient de développer une technique permettant d‘exporter ces protéines hors du noyau et de les séquestrer dans le cytoplasme, a publié ces résultats dans la revue Molecular Cell de septembre 2008.